Donc, grâce à un piston incroyable venu du Cirque du soleil, nous parvenons à nous loger dans un condo du "village" en attendant l'autre appartement, le "vrai pour nous tout seul".
Louer un condominium : suite à une crise du logement, Montréal (je ne sais pas pour les autres villes alors je ne dis rien) donc, Montréal propose aux djeun's (et peut être moins) d'immenses appartements (en tout cas le mien l'est !) où l'on partage toutes les pièces et commodités avec de joyeux (ou pas) drilles. Certains immeubles sont entièrement dédiés à ce style de vie, this way of living, you see ...
Gravissant l'escalier de l'immeuble et observant un dos masculin courbé par l'effort du aux kilos superflus de ma valise, je reconnais immédiatement ce parfum ... oui, une odeur de ... de colonie de vacances ! Je pense que c'est ce qui a causé une crise de panique le lendemain matin. Et sans doute aussi le fait qu'un trajet d'au moins 20 mètres en zone occupée et traversant pour ainsi dire toutes les pièces, me sépare de la salle de bains, qui plus est, possiblement déjà habitée.
Abominable perspective que de croiser l'un de mes colocataires dans ma petite chemise de nuit seule preuve de mon appartenance à l'espèce humaine, le reste ayant été englouti. (par le voyage, le décalage, la préparation ... ) (la paupière boudinée, le corps ... bref ... ) Quelques jours et la gentillesse (ce n'est pas une légende) des habitants du condo (et aussi des montréalais) et me voilà tout à fait confortable, indeed. Bon ok je suis aussi très contente d'emménager samedi ... j'avoue. Et puis Ste Catherine (la rue) n'est plus ce qu'elle était ; piétonne, bordée de terrasse (il fait chaud on vous dit !) remplie de gay et d'excentriques de tous poils. Non, la circulation a repris ses droits et au lieu du doux bruit du karaoké ; le moteur d'un énorme truck ... Donc oui un peu de calme me plairait beaucoup.
La prochaine fois : le dehors !
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