Sous le chapiteau du cirque du soleil
Fraichement décorée d'un badge d'accès au sourire aussi grand que le mien - que j'espère plus discret quand même - je pénètre - ravie mais digne - dans le village de camions et de tentes.
Petit café au restaurant ; plusieurs plateformes rassemblées sont devenues cafétéria et salle. Menu varié (et tenu au chaud apparemment à toute heure), coin internet, presse, et affichés sur un panneau, objets perdus et lieux d'intérêts de la ville découverts par les circassiens.

Les saluts, tendres et tactiles, se mélangent ici en anglais, français, russe ... mais la diversité prend une toute autre dimension dans la tente où les artistes s'entrainent. Des loges à grands rideaux et du salon de massage (pardon, de l'ergothérapie) entourant les machines, trampolines et tapis de sol, de là, donc, sortent (et évoluent sous mes yeux esbaudis mais teintés, en apparence, de parisianisme blasé) (utile pour éviter de racler les dents sur le tapis) donc, tous les gabarits et muscles possibles (ou imaginés). Fins et gracieux, secs, discrets, généreux et enrobés ... énorme puissance... Les dos que je vois ne sont que bosses et force. Au "steppeur" (je crois que c'est le nom de cet appareil), je me tords les yeux pour le voir en entier ... le géant ! J'ai déjà croisé le nain tout à l'heure. Bien sûr, nous sommes dans un cirque ! A côté de lui une jeune femme en grand écart papote comme au salon, tout en rebondissant sur un trampoline. Des piliers de rugby passent à côté de moi torse nu ; "les porteurs" me précise généreusement Jérémie.

Au fond de la salle, derrière un autre rideau je traverse au milieu des accessoires, d'énormes lits - dissimulants sans doute moult rebondissements - haha ! - des verres, des cerceaux, des paires de chaussures sur de toutes petites roues, les costumes, de grandes robes, des ailes d'anges en plumes ... tout est magique. - Rêve de grenier pour vacances d'été sous la pluie - ... partout un souci du détail, les tissus, le moindre fri fri est harmonieux. Et au bout, la scène ; la piste ? 13 mètres de diamètre, elle me semble minuscule en prévision des évènements de ce soir. Je n'y connais vraiment rien ...

Au sol un labyrinthe, "réplique de celui de Chartres à quelques millimètres près" (merci Jérémie). 2500 sièges bleus et vides, intruse passive, je me réfugie rapidement dans les bras de l'un d'eux. Sur la scène, Julie devenue wonderwoman - et elle n'est pas au bout de sa transformation - décolle, entrainée d'une main par un lustre et vadrouille ensuite - aérienne est ce utile de préciser ? - parmi les pampilles ... Tout est normal dois je me rappeler en regardant Jérémie qui ne s'est pas interrompu ...

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1 commentaire:
ben ils sont où les musclés? Ya pas de photos?
beijos ;-)
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