mardi 23 décembre 2008

Let it snow !

Michel Tremblay a beau avoir quitté Montréal aux premiers flocons pour se prélasser à Key West, la vie au Québec continue sans lui. La règle étant de profiter de l'hiver et sortir malgré ... malgré tout ! S'arracher au confort douillet des 20° intérieur, superposer les quatre ou cinq couches de laine réglementaires pour se jeter au bas de l'escalier glissant ou enneigé : "une expérience à vivre" comme le dit si bien le site internet du vieux Montréal.

La journée, le trottoir devenu patinoire devient "expérience" sympathique et solidaire. Une lente vieille dame jette du sel d'un gobelet avant de poser le prochain pas, une conversation spontanée entre piétons inconnus se moque gentiment d'un cycliste remontant difficilement sa bicyclette sur la pente du garage mais, enfourchant sa monture et, déjà au coin de la rue, il nous "jette la main" d'un air vainqueur ! "Soyez prudents !" dit la dame du dépanneur ... Et comme il ne sert vraiment à rien de râler (comme un français?) : patience. Gratter le pare brise de la voiture et les phares, pousser lorsque le véhicule patine, enfiler manteau et tuque pour fumer une cigarette dans le vent, aucune épreuve ne semble agacer les québécois. Révolution tranquille, on comprend mieux, vu de l'intérieur.

Dehors, la fête continue ! En décembre sur le vieux port de Montréal, cinéma en plein air (le programme précise tout de même d'apporter des couvertures), patinoire, camping urbain (!) (je cite : "Camping hivernal urbain. C’est sur lîle Bonsecours que les valeureux campeurs monteront leur tente et se prépareront à passer une nuit très particulière. Prétexte à la fête, ce rassemblement débutera par un 5 à 7 au Bar d’Hiver situé à deux enjambées de raquettes du campement.") mais aussi bar igloo, concerts et feux d'artifices tous les samedis ! J'avoue ne plus très bien savoir si je tapais des moufles luttant pour retrouver une sensation de doigts, ou pour encourager les musiciens qui s'excusaient en riant du désaccord des instruments à jouer "justes" par - 20° ! Un peu après 20 heures, dans le flot de la transhumance d'après feu d'artifice (pour les plus frileux et dont je fais évidemment partie) les enfants ravis et fatigués se prélassent, vautrés sur leur luge que trainent les parents ...

mercredi 17 décembre 2008

Musique

Les Trois Accords : "Loin d'ici"




Mes Aïeux : "Dégénération"

dimanche 14 décembre 2008

vendredi 12 décembre 2008

Adhérence et vocabulaire

Fidèle au poste, la neige tombe et avec elle de nouveaux mots comme ...

Le grésil : Le grésil est une précipitation formée de pluie totalement gelée après être passée dans une couche épaisse d'air sous zéro. Les grains de glace ne dépassent pas 5 mm de diamètre, sont généralement sphériques, et rebondissent... ; période transitoire entre neige et pluie verglaçante... (ne surtout pas confondre avec la grêle)




37 et demi de semelle ne suffisent pas. Le message est clair. Sous l'inévitable manteau blanc - loin de me plaindre, je sais que l'an passé à la même date 73 cm de flocons étaient déjà tombés - mais tout de même, une belle "bordée de neige" de 25 cm en début de semaine ... alors que 5 cm étaient annoncés et beaucoup plus envisageable pour une débutante...

La belle neige poudreuse fait place au grésil, suivie de près par une pluie glacée en attendant l'inévitable retour de ... la neige ... Tout ça s'entasse donc gaiement mais la lutte s'organise. Pneus neige obligatoires dans quelques jours sur les routes du Québec ; cela évitera les crissements lugubres (de dents ?) et de véhicules désespérément immobiles, même si les conducteurs se garent désormais en épis, sensés faciliter le départ et le déneigeage de leur précieuse auto (et peut être éviter aussi les envolées de bouillies brunes au feu vert ?). Difficile d'imaginer l'organisation du déblayage. Pour la seule ville de Montréal, la neige donne, nuit et jour, du travail à 3000 personnes. Mini tracteurs pour les trottoirs, immenses déneigeuses œuvrant en binômes pour la chaussée, camions ramassant la neige et au moins une pelle par habitant !

Sujet de réflexion : les charmants escaliers sont gelés et enneigés ; faut il alors laisser un tapis de neige pour éviter de glisser ?





Donc, beaucoup la pousse et la repousse mais peu la ramasse cette belle neige ! Du balcon tombe par pelletées de quoi couvrir les escaliers, de l'escalier, la neige atterrit sur le petit chemin des piétons, des voitures, volent de quoi encombrer chaussée et trottoir ... Digne des Shadoks ou du bouton de Lost à presser toutes les 108 minutes ...
J'ai beau plaindre très sincèrement les automobilistes tout en souriant de ne pas en faire parti, le quotidien du piéton est ... rude.
Des trottoirs et chaussées si spacieux à mon arrivée, résiste un petit sentier où il fait souvent bon marcher en file indienne ; courtoisie et prudence de rigueur. Les piétinements salissent le petit chemin et ... fond la neige ! Le sentier maronnasse et flic flocant aux mous et blancs talus dissimulent (mal) les plaques de verglas. Impossible de baguenauder et malgré l'attention prêtée à chaque pas, les dérapages sont soudains et incontrôlables. Dangereuses envies de grandes enjambées, de vitesse ou de rallier un point à un autre, tout simplement. Patience ! Une pensée pour le pitoyable (dit on) service des urgences de Montréal dégrise illico. Humilité nécessaire à la traversée citadine.






Le parc, un peu délaissé, est préservé, la neige propre, magnifique absorbe le bruit. Une couche de glace enrobe chaque branche, chaque petite feuille, les arbres brillent ! J'attends presque qu'ils tintent tellement ils semblent de cristal. La neige crisse sous les pas comme du coton. Peu de promeneurs, si ce n'est un skieur de fond et quelques bibendums accompagnés de quadrupèdes visiblement ravis de s'ébattre en dehors de l'enclos réservé.





Emmitouflée (à grand renfort de diverses épaisseurs, on s'en doute), la chapka abritée par une capuche, qui n'a rien de décorative mais calfeutre l'espace de la nuque qui sinon, offrirait quelque prise au vent ou à la neige, le godillot mal assuré, la moufle couvrant le gant, la truffe humide, ainsi se promène -t-on aujourd'hui dans les rues de Montréal ...


mercredi 26 novembre 2008

57 heures à Toronto



Fi donc de la querelle de clocher opposant Montréal à Toronto (ou Montréal à Québec ou Montréal et le reste du monde,) me voilà donc accueillie à Toronto, la plus grande ville du Canada, par une tempête de neige et une température de - 8°.

Arrivée pour le moins chaotique sur le territoire anglophone ; non seulement quatre heures de plus que prévu pour rejoindre l'aéroport de Toronto, mais plus d'une demie heure a été nécessaire à Air Canada pour trouver un escalier nous permettant de quitter l'avion ! (Ha, si seulement j'avais pu voir la fin de "Bienvenue chez les ch'tits" ... troublantes similitudes avec le joual des québécois ... ).





Démonstration d'émotions toute bretonne, les retrouvailles furent chaleureusement célébrées par une bataille de boules de neige en règle et un superbe bonhomme à l'entrée du Marriott Downtown. Chance fabuleuse d'être au cœur même de l'action. (toisée du dix septième étage !)

Parée pour les grands froids et n'offrant au vent qu'un bout de nez rouge, un café à la main (je comprends enfin le réconfort d'un liquide brûlant, excellent compagnon de promenade givrée), la démarche mal assurée (sur les trottoirs pourtant déblayés) et encouragée par un beau ciel bleu, je découvre avec bonheur la proximité de mes objectifs touristiques. L'AGO, musée des Beaux Arts (que Maya, en voyage d'affaires n'aura malheureusement pas le temps de visiter) n'est qu'à quelques blocs, il me suffit donc maintenant de traverser Chinatown pour me rendre Kensington Market.







Le quartier chinois de Toronto, (l'un des plus importants du Canada) est clairement annoncé ; tranchant avec les buildings du quartier d'affaire, les idéogrammes des enseignes offrant des massages de pied à 25 $ se répètent, les restaurants bien sûr, mais aussi les vidéo club, le plus troublant étant les étals de fruits, de crevettes séchées (?) et les canards pendouillants en vitrine derrière des chinois affairés à déblayer leur bout de trottoir à grands coups de pelle à neige ...


Le marché de Kensington se réveille aussi avec la même gymnastique. Tout aussi charmants que mes joyeux québécois, les torontois patientent gentiment pour me laisser photographier. Après le ballet des "tracteurs déblayeurs" aperçus dans la nuit (grâce à ce magnifique retard), ces gestes clairements routiniers que je suis seule à regarder rendent terriblement concret mon hiver québécois à venir ... Mais avec le soleil de mon côté, rien ne saurait gâcher mon exploration d'un quartier au goût d'Earl Grey, soupirant d'aise (en regrettant mes lunettes de soleil) à la terrasse d'un café (encore !) devant une architecture qui (enfin !) me sourit et me parle !





De petites maisons colorées aux jardins charmants, des puces aérées et mélangées à des poissonneries, des boucheries, bref toute sorte de commerces et - élément important - le "marché", qui s'étend tout de même sur plusieurs rues, est accessible via un autre quartier vivant, lui même relié à un autre quartier ... Quelques usines fument par ci par là mais se mélangent au paysage, les fils électriques barrant le ciel sont aussi nombreux qu'à Montréal mais au moins certains sont pour le joli tramway rouge ... Est il bien utile de comparer une ville à une autre ? Suis je simplement grisée par mon statut officiel de touriste ? Cette réflexion, menée au carrefour de Dundas street et St Patrick, fut stoppée nette par une boule de neige m'explosant en pleine figure. (Je ne saurais jamais si les flocons me dégoulinants dans le cou étaient dûs au réchauffement de la neige du toit de l'abri bus voisin, d'un malicieux torontois ou de cette pensée peu profonde)





Le lendemain, réfugiée bien au chaud une bonne partie de la journée à l'AGO, ravie de jouer avec de vieux appareils de stéréoscopie (la photo en stéréo !), perplexe par moment devant les étages d'Art contemporain, étonnée du peu d'œuvres autochtones à l'étage "canadien" mais bluffée par le nombre de représentations de la forêt et de la mythique cabane au fond des bois, comme si le plaisir de retrouver une compatriote et amie de jasette ne suffisait pas, le musée a aussi organisé une impressionnante exposition européenne.
"17th-century Dutch and Flemish painting, 17th-century Italian baroque works, 19th-century French impressionism, 20th-century surrealism ..." as they say !
Formidable et étonnant moment en traversant les salles, sentiment de familiarité, de retrouvailles.


En fin d'après midi, le taxi pour l'aéroport réservé, Thomas, confrère inspiré de Maya, nous donne rendez vous pour boire un verre. Tout d'abord frustrée de partager ces derniers moments avec un inconnu "des assurances", c'est finalement bouches bées et collées à la vitre du bar du Canoé, un verre de Chardonnay à la main que nous assistons au coucher du soleil, perchées non seulement sur nos tabourets mais au 51ème étage d'une tour voisine de la prestigieuse CN Tower (la plus grande tour du monde avec ses 553,33 m. toujours dans mon champs de vision durant mon séjour). Découverte inespérée, compte tenu du peu de temps restant, la ville s'éclaire peu à peu à nos pieds et devant nous, le lac Ontario (une mer !), les îles... Le retour à l'hôtel intitulé "remontée des saumons" à cause du flux des businessmen descendant tous d'un même pas décidé vers le métro, fut absolument euphorique. Ravies, nous nous séparons "just in time" dans les couloirs de l'aéroport, destination Munich et Montréal ; d'ar gêr ! *






* à la maison !


PS : les photos : http://www.facebook.com/album.php?aid=41108&l=626a0&id=651317263

mardi 4 novembre 2008

vendredi 24 octobre 2008

Promenade en coulisses



Sous le chapiteau du cirque du soleil

Fraichement décorée d'un badge d'accès au sourire aussi grand que le mien - que j'espère plus discret quand même - je pénètre - ravie mais digne - dans le village de camions et de tentes.



Petit café au restaurant ; plusieurs plateformes rassemblées sont devenues cafétéria et salle. Menu varié (et tenu au chaud apparemment à toute heure), coin internet, presse, et affichés sur un panneau, objets perdus et lieux d'intérêts de la ville découverts par les circassiens.



Les saluts, tendres et tactiles, se mélangent ici en anglais, français, russe ... mais la diversité prend une toute autre dimension dans la tente où les artistes s'entrainent. Des loges à grands rideaux et du salon de massage (pardon, de l'ergothérapie) entourant les machines, trampolines et tapis de sol, de là, donc, sortent (et évoluent sous mes yeux esbaudis mais teintés, en apparence, de parisianisme blasé) (utile pour éviter de racler les dents sur le tapis) donc, tous les gabarits et muscles possibles (ou imaginés). Fins et gracieux, secs, discrets, généreux et enrobés ... énorme puissance... Les dos que je vois ne sont que bosses et force. Au "steppeur" (je crois que c'est le nom de cet appareil), je me tords les yeux pour le voir en entier ... le géant ! J'ai déjà croisé le nain tout à l'heure. Bien sûr, nous sommes dans un cirque ! A côté de lui une jeune femme en grand écart papote comme au salon, tout en rebondissant sur un trampoline. Des piliers de rugby passent à côté de moi torse nu ; "les porteurs" me précise généreusement Jérémie.



Au fond de la salle, derrière un autre rideau je traverse au milieu des accessoires, d'énormes lits - dissimulants sans doute moult rebondissements - haha ! - des verres, des cerceaux, des paires de chaussures sur de toutes petites roues, les costumes, de grandes robes, des ailes d'anges en plumes ... tout est magique. - Rêve de grenier pour vacances d'été sous la pluie - ... partout un souci du détail, les tissus, le moindre fri fri est harmonieux. Et au bout, la scène ; la piste ? 13 mètres de diamètre, elle me semble minuscule en prévision des évènements de ce soir. Je n'y connais vraiment rien ...




Au sol un labyrinthe, "réplique de celui de Chartres à quelques millimètres près" (merci Jérémie). 2500 sièges bleus et vides, intruse passive, je me réfugie rapidement dans les bras de l'un d'eux. Sur la scène, Julie devenue wonderwoman - et elle n'est pas au bout de sa transformation - décolle, entrainée d'une main par un lustre et vadrouille ensuite - aérienne est ce utile de préciser ? - parmi les pampilles ... Tout est normal dois je me rappeler en regardant Jérémie qui ne s'est pas interrompu ...

....



Corteo

mercredi 15 octobre 2008

mardi 14 octobre 2008

J'aime le bois


Fin de semaine de l'action de grâce, nous voilà donc partis au parc de la Mauricie - cœur des Laurentides - Trois heures de route, halte à "Trois Rivières" et terminus à "Grand Mère", l'arrêt d'autobus le plus proche du parc national, à une quinzaine de kilomètres de là.

Avant même de quitter la ville, on se rend vite compte que le véhicule particulier est le sésame de l'aventure canadienne. A l'entrée du parc, uniques piétons, nous devrons prendre la file entre les voitures pour régler un montant identique à nos amis motorisés ... et ... je ne m'étendrais pas sur notre mésaventure hébergementesque quoique ... suffisamment incroyable pour être brièvement contée :

Le "Canard Médeau" répond positivement à un mail demandant à réserver une chambre. Au second mail confirmant ma réservation et demandant s'il y a un bus permettant de se rendre au gite, on me répond qu'il n'y a pas de bus mais d'autres auberges. Je confirme donc à nouveau notre réservation avant de m'engouffrer dans le métro qui amène au bus pour Grand Mère et de là, à coup de pouce, n
ous franchissons sans trop de mal les 15 kilomètres pour arriver devant l'aubergiste qui refuse de nous louer la chambre ! Nous n'avons pas de voiture ! Comment allons nous faire demain ? Objectant que nous sommes bien arrivés aujourd'hui (trop complexe) que nous ferons la même chose demain ? Que nenni, le ton monte à la troisième phrase : nous ne sommes pas correc' ! ... Fin de l'épisode désagréable ...



Mais, à quelques mètres de là, assis dans son pick up rouge et fumant des Peter Jackson (également rouges), Steeve veille. C'est grâce à lui (déjà) que nous avons franchi les derniers kilomètres de cette petite route sublime, serpentant dans une forêt aux couleurs incroyables (même si notre nouvel ami trouve les arbres déjà bien déplumés, les feuilles rouges - tiens !- n'ont pas résistées à la dernière gelée ... ) Grandiose, en toute simplicité, il devient notre guide, notre protecteur. Racontant notre histoire en téléphonant de la réception d'une auberge à toutes celles de la région, pour finalement nous déposer à l'hôtel "Econo-confort" de ... "Grand Mère"! ... Il s'agit du week end de Thanksgiving (pour ceux qui ne suivent pas) et donc une réservation était bien nécessaire (ce n'est pas ce que nous avions prévu ?? Bref)




Le lendemain, après "avoir pris une marche" de 11 kilomètres dans le parc - forêt aux couleurs magnifiques, petit sentier (escarpé, comme il se doit), écureuils, tic et tac, grenouille (une seule !) lacs, rivières, cascade ; impossible de faire une description ou une photo qui rende justice - Steeve donc, nous a présenté ses parents qui passent l'été au chalet au bord du lac et gavé de sirop d'érable maison et de petits carrés de crème au même parfum - incomparable, évidemment, aux produits commercialisés - .



Première étape gastronomique, suivie d'une initiation à la "poutine" et à la "veillée" toute québécoise (ou mauricienne ?). Et là, bien qu'ayant crapahutés sur les chemins sans déjeuner (nous ne pensions pas que le pouce nous amènerait si vite au parc), si j'ai un conseil pour les novices, mieux vaut terminer la veillée par la poutine plutôt que de chercher à digérer les frites en sauce et le fromage en grains (qui fait couic sous la dent) en buvant de la bière debout, même dans un endroit appelé "Lido"et où, malgré les 10° et la pluie, les chums de filles (si) font la jasette (si si !) dehors en débardeur pour fumer et boire, abritées d'un parasol en attendant leur tour au karaoké ... Il a même poussé la gentillesse après cette tournée des grands ducs faisant un détour de plusieurs kilomètres pour nous montrer, by night, la cité de l'énergie de Shawinigan - première ville à se doter de l'éclairage public -, sa tour, ses barrages hydroélectriques, son usine d'aluminium aux cheminées crachantes ... étonnant après le bain de chlorophylle aux couleurs de ... l'été indien ! ..

.




samedi 4 octobre 2008

En attendant l'été indien ...






Parc du Mont Royal, hier après midi...















Près du lac des castors ...





































mardi 30 septembre 2008

Juste à côté



Persistante impression d'être "à côté".
Une rue, une seule, vivante et sympathique entourée de ruelles ressemblant aux "cul de sac" de briques rouges et d'escaliers de secours d'une fin de poursuite de téléfilm américain où les policiers rattraperaient dans la lumière des gyrophares le fuyard dépité suspendu au grillage. Selon le quartier, LA rue peut être cernée de buildings - la plupart du temps remarquables uniquement par la taille - ou encore de petits immeubles sympathiques au prime abord, mais passée la découverte des vingt premiers carrés de deux ou trois étages aux escaliers extérieurs, je cherche les différences comme dans une banlieue pavillonnaire" moderne" ...

Nostalgie de la "vieille Europe" ?

Impossible de trouver autre chose qu'une rue, un seul petit tronçon, par ci par là, à montrer à d'éventuels visiteurs, avec pour intérêt un immeuble original, des boutiques ou quelques cafés et parfois le tout mélangé ... Après un peu plus d'un mois d'explorations (avec soit, une petite interruption grippale...) Montréal me laisse totalement perplexe. Bien évidemment je n'en connais pas tous les secrets et j'ai encore espoir ! Mais cette grande ville, qui, par exemple, a la chance d'être bordée d'eau n'en profite - à priori - pas ! Où sont les terrasses les pieds dans l'eau, les places animées, le café au coin du parc, du marché ?
Mais je n'ai sans doute pas assez cherché. Certaines villes se méritent !
à suivre ...

vendredi 19 septembre 2008

Pom pom pom ...


Recette de muffins aux pommes totalement approuvée et bougrement efficace !

Muffins aux pommes

Temps de préparation :

20 minutes

Temps de cuisson :

15 - 20 minutes

Rendement :

12 muffins

Ingrédients
250 mL (1 tasse) flocons d’avoine
250 mL (1 tasse) lait
250 mL (1 tasse) cassonade
1 oeuf
50 mL (1/4 tasse) huile végétale
250 mL (1 tasse) farine tout-usage
5 mL (1 c. à thé) poudre à pâte
2 mL (1/2 c. à thé) sel
2 mL (1/2 c. à thé) bicarbonate de soude
125 mL (1/2 tasse) Pommes coupées en morceaux
5 mL (1 c. à thé) Cannelle

Instructions

1.

Chauffer le four à 375°F.

2.

Mettre les flocons d'avoine dans un bol et recouvrir du lait. Laisser reposer 10 minutes.

3.

Mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel.

4.

Battre l'huile et le sucre et ajouter l'oeuf et bien battre. Incorporer aux flocons d'avoine, mélanger puis verser sur les ingrédients secs.

5.

Ajouter les pommes.

6.

Répartir dans les moules à muffins et cuire de 15 à 20 minutes.

lundi 15 septembre 2008

Tu vas aux pommes ?


En septembre, en octobre, il y a les pommes. Rien d'étonnant mais une tradition, une institution québécoise. Si.
A l'abbaye cistercienne de Rougemont, de gentils moines accueillent, sacs plastiques à la main les auto-mobilistes venus faire de l'auto-cueillette.

Ils sont comme ça les moines de Notre-Dame de Nazareth :


CHANGEZ D'AIR!!! qu'ils disent !
PRENEZ UN BAIN DE NATURE CET AUTOMNE…ohhh
FAITES UN PIQUE-NIQUE EN PLEIN VERGER…ok

Les moines vous invitent dans leur verger, situé à flanc de montagne, au milieu de vastes boisés quand les arbres commencent à revêtir leur robe automnale....alors là !

Du 30 août au 19 octobre 2008
Ouvert tous les jours.

(sauf les lundis ouvrables) ???? là, je m'égare !
10h00 à 16h30

  • Amenez les enfants
  • Invitez des parents, des amis, des collègues de travail
  • Offrez une sortie au chien et faites-le promener (avec laisse)
  • Montez avec votre voiture dans le verger et installez-vous où cela vous plaît
  • Apportez le pique-nique, le BBQ, une couverture, des chaises de parterre
  • Pourquoi pas un ballon, le freesby ou un jeu de badminton ?
  • Et n'oubliez pas… l'appareil photo ok !!Let's go !

  • Donc après une heure d'auto, sur de belles routes bien droites bordées de champs plantés de (trop ?) nombreux pylônes électriques.

    Je ne critique pas, j'observe. Et si l'on quitte très vite la ville pour traverser de très beaux paysages, j'avoue avoir été choquée pendant quelques kilomètres -au moins- par la toile d'araignée de fils en tout genre ...
    Choquée c'est un peu dur tout de même, surprise ? Étonnée ?

    Le concept est simple, il suffit de cueillir de belles pommes dans un beau verger (parfois même il y a des poires et on ne doit pas mélanger avec les pommes, en tout cas pas dans le sac. Non ce n'est pas un autre sac, on ne mélange pas c'est tout ! Sinon comment les moines font le compte à la fin ?) Choix effectué : lobo et McIntosh ! Définitivement. La délicieuse n'a qu'un joli nom. Acrobaties terminées (des échelles sont à disposition, aussi..) - mais je sens que je n'intéresse plus ... cette histoire de pommes finalement, le pique nique sous les arbres ...




    PS : Appel - Concours : Une recette avec des pommes, des poires ?
    Mon premier crumble pomme poire petits raisins était sublime ...

    mercredi 10 septembre 2008

    mercredi 3 septembre 2008

    Ici et maintenant

    Le décalage horaire presque digéré, jet lag almost burped, sorry, c'est le côté bilingue de la ville qui switche sans arrêt d'un langage à l'autre, là. (et qui rajoute "là" à toute fin de phrase)

    Donc, grâce à un piston incroyable venu du Cirque du soleil, nous parvenons à nous loger dans un condo du "village" en attendant l'autre appartement, le "vrai pour nous tout seul".

    Louer un condominium : suite à une crise du logement, Montréal (je ne sais pas pour les autres villes alors je ne dis rien) donc, Montréal propose aux djeun's (et peut être moins) d'immenses appartements (en tout cas le mien l'est !) où l'on partage toutes les pièces et commodités avec de joyeux (ou pas) drilles. Certains immeubles sont entièrement dédiés à ce style de vie, this way of living, you see ...

    Gravissant l'escalier de l'immeuble et observant un dos masculin courbé par l'effort du aux kilos superflus de ma valise, je reconnais immédiatement ce parfum ... oui, une odeur de ... de colonie de vacances ! Je pense que c'est ce qui a causé une crise de panique le lendemain matin. Et sans doute aussi le fait qu'un trajet d'au moins 20 mètres en zone occupée et traversant pour ainsi dire toutes les pièces, me sépare de la salle de bains, qui plus est, possiblement déjà habitée.



    Abominable perspective que de croiser l'un de mes colocataires dans ma petite chemise de nuit seule preuve de mon appartenance à l'espèce humaine, le reste ayant été englouti. (par le voyage, le décalage, la préparation ... ) (la paupière boudinée, le corps ... bref ... ) Quelques jours et la gentillesse (ce n'est pas une légende) des habitants du condo (et aussi des montréalais) et me voilà tout à fait confortable, indeed. Bon ok je suis aussi très contente d'emménager samedi ... j'avoue. Et puis Ste Catherine (la rue) n'est plus ce qu'elle était ; piétonne, bordée de terrasse (il fait chaud on vous dit !) remplie de gay et d'excentriques de tous poils. Non, la circulation a repris ses droits et au lieu du doux bruit du karaoké ; le moteur d'un énorme truck ... Donc oui un peu de calme me plairait beaucoup.


    La prochaine fois : le dehors !

    vendredi 25 juillet 2008

    Le jour d'après

    (la référence vient elle trop tôt ??)


    Quelque part au loin, sur un autre continent, un feu d'artifices qui, je crois (mes sources viennent encore d'ici, donc je préfère seulement croire) marque la fin d'un anniversaire, célébration d'un monde francophone un petit chouilla au dessus de New York et pas loin des chutes (celle de Marylin Monroe ; le people ça marche toujours) « tellement plus belles du côté canadien » (là je cite Bruno qui a toute ma confiance et en plus il a vu, alors ... (et ça même pour beaucoup de gens qui racontent ...) (ça y est mon addiction à la parenthèse revient) (une forme d'auto censure en quelque sorte non ?)

    Donc en gros, j'arrive, la fête est finie, on ramasse les trois papiers gras et on efface trois conneries du mur là haut (oui il faut vraiment une échelle) et c'est fini. Pour eux ! Me reprends-je aussitôt au lieu d'allumer une clope ... Donc c'est le début de l'aventure !

    Lendemains de fête ... bon, il y en a peut être qui se sont couchés tôt ... tous les lendemains de fête ne sont pas bretons (pour ceux qui ne voit pas ce que je veux dire ; vous n'avez rien à lire ici! Qui êtes vous ?? Si vous habitez Montréal : j'arrive et je cherche du travail !!! Je suis grande blonde mais peut être auront nous la chance de nous rencontrer ? Je suis facile à reconnaître ; j'ai froid, le nez qui coule, suis enduite de répulsif et fait des bonshommes de neige et de la luge.

    Donc, le lendemain qui chante « sera canadien ou ne ... » ... ou pas !

    Vaste question propice aux cartons ...

    http://www.bonjourquebec.com




    http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/c-etait-dans-paris-match/juillet-1967-vive-le-quebec-libre


    (haa l'histoire du micro !)



    et là : APPEL A TEMOIN : vous utilisez ou avez utilisé l'expression "distiller urbi et orbi " ? Prenez contact avec moi au plus vite !

    http://www.cyberpresse.ca/article/20080704/CPSOLEIL/80703072/5826/CPSOLEIL

    (lui j'aimerai bien causer avec !)

    elle aime à rire elle aime à boir-euh ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080704/CPSOLEIL/80704054/5826/CPSOLEIL



    A moins que ..... Paris Match aura permis de soulever les rivalités entre Montréal et le reste du Canada ... bon au moins Québec euh plus ... le Québec ... (mon premier jeu de mot canadien ! Ohh !)

    Digression .....

    GRAND JEU CONCOURS :

    Connais tu un jeu de mot canadien (peut être un futur rendez vous à suivre ! )

    GRAND JEU CONCOURS 2 (le retour de la vengeance) :

    Idées reçues sur :

    a) les canadiens

    b) les français

    RUBRIQUE Idées reçues : (un exemple comme ça ... au dépoté ...)

    « les canadiens sont très gentils » (comme les dauphins ? Et après on est obligé de les aimer et de ne jamais en dire du mal ? Parce que sur les dauphins qui bousillent la pêche au thon ... il y en aurait...)

    Fin de la sus nommée ....

    Donc peut être de petits problèmes avec la France et "ces maudits français" préférant les palmiers antillais à la poutine (ça se mange là bas) ou avec sa politique ou pt'êt' le dirigeant va savoir ... ou avec la bravitude des hommes politiques tout verts d'être au feu d'artifice plutôt que de profiter de l'aura de Sainte Bétancourt.

    Et puis ....aussi "last but not ..." : Pour ceux qui lisent la presse :

    http://www.nationalpost.com/todays_paper/story.html?id=619056